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On the border
25 janvier 2009

Tous les moyens sont bons

Un bon moyen pour connaître une ville et appréhender le quotidien de ses habitants consiste à utiliser ses moyens de transport. Autant vous dire que je les ai tous emprunter. Que ce soit à pied, à vélo, en bus, en microbus, en taxi ou à métro, les transports de Mexico DF n'ont plus de secrets pour moi.

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Quelle différence y a-t-il entre le métro parisien et celui de Mexico DF?
Au premier abord, aucun. Comme à Paris, j'étais la seule blanche dans le wagon; si si, prenais donc la ligne 13 jusqu'à Saint Denis et faites l'expérience...Comme à Paris, tôt le matin les voyageurs s'en vont au travail et terminent leur nuit dans le wagon, les yeux fermés, certains la bouche ouverte. Personne ne sourit, personne ne parle, il est encore trop tôt. Et là encore comme à Paris, aux heures de pointe, vous êtes tassés comme des fourmis et devez vous agripper à vos affaires pour ne pas attirer l'attention des pickpockets. Jusque là, je crois que ma description est très ressemblante à ce que vous, amis parisiens qui me lisez, vivez au quotidien.
Néanmoins, il y a quelques différences. Certaines plus appréciables que d'autres. Par exemple, le métro mexicain est relativement moderne et montre en main, vous avez un métro qui passe toutes les deux minutes quelque soit la ligne. Par contre, entre les stations, ils ne connaissent pas le fameux tapis roulant de Châtelet. Ici, vous devez parfois marcher, marcher, marcher... ça n'en fini pas.
La sécurité des passagers fait l'objet d'une autre différence. Sur le quai, à chaque station, vous avez un policier armé sur un socle qui fait le guet. C'est assez rassurant. Bien plus, aux heures de pointes, les wagons de l'avant sont exclusivement réservés aux femmes. En même temps, il faut bien toutes ses mesures, le taux de criminalité n'étant pas le même qu'à Paris.
Enfin, dernière remarque sur le métro, il ne se passe pas une station sans que vous ayez un(e) mexicain(e) qui vous vende un truc.  La plupart vous vende des disques. Enfin des MP3. Ils ont une petite chaîne hi-fi dans leur sac à dos, ils vous font écouter quelques extraits et à longueur de journée, ils vous répète "la meilleure musique des années xy, 10 pesos, ça coûte 10 pesos...Tous ont la même intonation. Après dix-sept jours, je vous assure que la musique je la connais.

Parlons maintenant du deux roues. Ceux d'entre vous qui connaissent déjà Mexico DF devez-vous demander comment j'ai bien pu y faire du vélo. Avec la circulation folle qu'il y a, j'avoue que rien que d'y penser moi aussi, je me demande encore....
En fait, ce qu'il faut savoir, c'est que tous les dimanches de 9h à 14h, une grande partie de l'avenue de la Reforme est fermée aux automobilistes. La municipalité essaye de valoriser l'utilisation des bicyclettes. C'est à mon avis une très bonne idée, mais en dehors de cette rue, le deux roues est très dangereux.

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Avec mon chéri, qui soit dit en passant se dit être le meilleur conducteur de son pays, nous avons décidé de tenter l'expérience. Dans un premier temps, nous sommes allés louer deux vélos, et quels vélos! Rien à redire sur le design, mais en terme de sécurité, j'avoue qu'ils auraient pu faire un effort. Heureusement, je connaissais déjà le principe du freinage à pied pour avoir fait du vélo en Allemagne. Vous pédalez en arrière, et le tour est joué. Mais quand vous n'avez que ce moyen là pour freiner, vous courrez à la dégringolade. J'arrête tout de suite les mauvaises langues, je ne suis pas tombée, mais bon quand même.... Pour corser le tout, il faut également que je vous dise que la sonnette, et bien c'est comme le clignotant des voitures, c'est à dire vraisemblablement en option.

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On savait que les mexicains conduisent comme des fous (cf. article Conduite a la mexicaine), mais faire du vélo entre des milliers de mexicains au volant et derrière un as du guidon vénézuélien, ça frise la catastrophe. Ce qui est sur, c'est que j'ai vu Mexico à vélo comme personne n'a du le voir. Ce fut une visite inédite, tout à contre sens. J'en étais malade. S'il y avait une rue en sens interdit, elle était pour nous. A j'vous jure! Et puis autant vous dire que j'en ai vu des policiers. Il doit y en avoir au moins un tous les cinquante mètres. Pas un ne nous a arrêtés ne cesserait-ce que pour nous rappeler les règles de conduite. A Paris, on aurait eu plus d'une amende pour moins que ça... C'est bien la peine qu'ils enseignent aux petits à quoi correspondent un stop et un sens interdit le dimanche matin.

Toujours est-il, que nous nous sommes bien baladés, mais que je resterai certainement sur ce bon souvenir. Pour les grandes sensations, j'aime autant d'autres activités.

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O
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D
Pour les grandes sensations dont tu parles, je t'informe que mon quad va bientôt revenir de réparation, on va faire un tour quand tu veux... ;oP<br /> Alors comme ça Alex est un "as" du guidon, dommage qu'il n'en ait pas parlé quand il est venu, il aurait pu nous faire une petite démonstration... Dommage aussi d'attendre d'être en ville pour faire du vélo, faudra en faire la prochaine fois que vous irez dans les montagnes.
L
Bah oui , que je continue à être le "Meilleur conducteur de vélo dans mon pays.
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